Héritage humaniste français par excellence, les taxes solidaires sont une source de financements innovants incontournables pour la solidarité internationale et la santé mondiale. La France en possède deux : la taxe sur les billets d’avion (ou “Taxe Chirac”) et la taxe sur les transactions financières. Depuis 2006 pour la première et 2012 pour la seconde, une partie de leurs recettes est allouée directement au budget de la solidarité internationale de la France, l’aide publique au développement.
Analyse
Le 6 avril, l’Élysée a publié un relevé de décisions suite au Conseil présidentiel pour les partenariats internationaux (CPPI) qui s’est déroulé le 4 avril afin de présenter la nouvelle stratégie de la France en matière de coopération internationale. Derrière ce nom abstrait, une réalité très concrète : la politique de solidarité internationale a été vivement remise en question et a subi de nombreuses coupes financières ces derniers mois, aux États-Unis mais aussi en Europe. Face aux critiques et à la nouvelle donne politique internationale, le Président de la République a réuni le gouvernement afin de réaffirmer l’engagement de la France en faveur de la solidarité internationale et d’actualiser sa stratégie. Voici un résumé des principales conclusions.
L’aide publique au développement (APD) n’est pas un simple poste budgétaire : c’est un investissement stratégique qui contribue à la stabilité, à la prospérité et à la sécurité mondiale, dans l’intérêt direct des Français. Voici pourquoi.
Personne ne sait vraiment évaluer le montant des financements versés aux pays vulnérables pour lutter contre le changement climatique (ce que nous appellerons « les financements climat »). ONE a donc élaboré les « Climate Finance Files » : un compte rendu détaillé de ce qui a été dépensé, ou pas, et de ce qui a été reçu.
Une des idées reçues les plus courantes sur le sujet de la solidarité internationale est que l’argent envoyé aux pays bénéficiaires de l’aide publique au développement serait détournée pour finir dans les poches de dirigeants corrompus. On vous aide à démêler le vrai du faux.
Cette semaine dans Ondes de choc : l'accord sur la dette de la Zambie, les conséquences de l'effondrement de la monnaie du Nigeria et la possibilité de rester dans un monde à +1,5°C qui s'amenuise.
Cette semaine, dans notre analyse Ondes de Choc : l’énorme potentiel de croissance de l'entrepreneuriat africain, le pouvoir des industries créatives et la récente victoire du gouvernement nigérian.
Cette semaine dans Ondes de choc : analyse des « nouvelles routes de la soie » chinoises qui fêtent leur 10e anniversaire, les réunions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech, et des progrès réalisés en matière de restructuration de la dette.
Le changement climatique tuera 250 000 personnes par an et plongera 132 millions de personnes dans la pauvreté d'ici à 2030.
Cette semaine dans Ondes de Choc, nous nous penchons sur ce qui s'est passé lors des réunions de l'Assemblée générale des Nations unies.