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Sommet européen – 7 et 8 février Réaction de ONE France à l’accord sur le budget européen

Paris, le 8 février 2013 – D’après les informations en direct de Bruxelles sur le prochain cadre financier pluriannuel de l’Europe, l’aide au développement ne connaîtra pas de variations notables par rapport au budget actuel. Cette enveloppe d’aide aux pays les plus pauvres est cependant très éloignée des ambitions que s’était fixées la Commission européenne pour faire face aux défis globaux tels que l’extrême pauvreté et les pandémies à l’horizon de 2020[1].

Friederike Röder, responsable de plaidoyer pour ONE France, réagit à cet accord budgétaire et à son impact sur l’aide européenne au développement :

«Ce sommet est une occasion ratée de lutter plus efficacement contre l’extrême pauvreté dans le monde. Une occasion ratée pour l’Europe de tenir sa promesse de dédier 0,7% du revenu national brut à l’aide au développement d’ici à 2015.

Un désastre a cependant été évité. Le budget d’aide aux pays plus pauvres ne connaîtra pas de coupes sèches. Les 85% de citoyens européens, qui soutiennent l’aide malgré la crise, ont réussi à se faire entendre par leurs dirigeants.

Il appartient désormais au Parlement européen de faire tout son possible pour que l’Union européenne se dote d’un budget plus conséquent à la hauteur de ses ambitions internationales et des défis globaux. 

Derrière ces chiffres, ce sont des millions de vies qui sont en jeu ! »

 

CONTACT : Annabel Hervieu – 01.40.64.17.02 / 06.31.22.89.68 – [email protected]

 

Notes aux rédacteurs :

  • Plus de 170 000 personnes ont signé la pétition de ONE appelant les dirigeants européens à protéger l’aide publique au développement.
  • Selon les résultats du dernier eurobaromètre publié le 16 octobre 2012, 85% des citoyens européens estiment que l’Union européenne doit continuer à aider les pays en voie de développement malgré la crise économique.
  • ONE France a diffusé le 4 février un communiqué de presse « Couper l’aide au développement, une ‘fausse bonne idée’ pour sauver l’Europe ». Rappelons que l’aide européenne au développement ne coûte que 50 centimes par mois à un citoyen français qui gagne un salaire mensuel de 2 000€.
  • Entre 2004 et 2009, l’aide européenne au développement a permis à plus de neuf millions d’enfants d’aller à l’école, à plus de cinq millions d’être vaccinés contre la rougeole et à 31 millions de personnes d’avoir accès à l’eau potable. Découvrez notre infographie à ce sujet.
  • En 2005, le Conseil européen a fixé l’objectif de consacrer 0,7% du revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement d’ici à 2015 et de consacrer 50% de toutes les augmentations à l’Afrique. Les dirigeants européens ont depuis lors réaffirmé cet engagement à plusieurs reprises, le plus récemment lors du sommet du Conseil européen de juin 2012.
  • Retrouvez le suivi des négociations en image sur le tumblr de ONE « Le journal d’un sauveteur (ou pas) »
  • ONE est une organisation non-gouvernementale de campagne et de plaidoyer comptant plus de 3 millions de membres à travers le monde et près de 80 000 membres en France engagés dans la lutte contre l’extrême pauvreté et les maladies évitables, particulièrement en Afrique.

 


[1] D’après cet accord, le budget de l’action extérieure de l’Europe (Titre 4), qui comprend 90% d’aide au développement, est augmenté de 2 milliards d’euros (soit 3%) par rapport au budget actuel mais subit une coupe de 11,3 milliards, soit 16%, par rapport à la proposition initiale de la Commission.

Le Fonds européen de développement est lui maintenu à son niveau actuel, soit une coupe de 11 % (3,3 milliards d’euros) par rapport à la proposition de la Commission.