Normal
0

false
false
false

FR
X-NONE
X-NONE

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name:”Table Normal”;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-style-parent:””;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:”Cambria”,”serif”;
mso-ascii-font-family:Cambria;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Cambria;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-ansi-language:EN-US;
mso-fareast-language:EN-US;}

Paris, le 28 avril 2014 – Aujourd’hui se réunissent les ministres des finances de la France, du Royaume-Uni, de l’Espagne, de l’Italie et de l’Allemagne – le G5 – pour échanger sur la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Ces échanges doivent notamment porté sur le nouveau standard proposé par l’OCDE, un standard qui devra aussi être approuvé à l’occasion du prochain sommet du G20 en Australie en novembre prochain.

ONE salue la volonté de ces pays européens d’avancer vers davantage de transparence mais rappelle aux ministres que la lutte contre la fraude fiscale ne sera efficace que si elle est globale et inclut les pays pauvres.

 

Friederike Röder, directrice de ONE France, déclare :

 « La fraude fiscale est un fléau global. Pour la combattre, les Etats riches ne peuvent laisser les pays les plus pauvres de côté.

L’échange automatique des données ne sera efficace que s’il inclut les pays en développement, qui perdent chaque année des dizaines de milliards d’euros en flux illicites, pour beaucoup blanchis dans les pays du Nord.

ONE France demande qu’une exception temporaire soit incluse dans le standard de l’OCDE pour que les pays en développement aient accès, sans condition de réciprocité, aux informations sur leurs résidents et leurs fonds placés à l’étranger.

Dans le même temps, la France, les pays européens et les autres membres du G20 doivent aussi aider les pays les plus pauvres à renforcer les capacités de leurs administrations fiscales, notamment en soutenant l’initiative des Inspecteurs sans frontières, pour qu’à terme les pays pauvres puissent pleinement participer dans l’échange automatique.  L’objectif est double : aider les pays pauvres à recouvrir les fonds qui leur reviennent, et éviter que de nouveaux pays ne se convertissent en paradis fiscaux.

L’exigence de transparence ne peut souffrir de zones de non-droit si les Etats européens et les membres du G20 souhaitent lutter efficacement contre la fraude fiscale et la corruption. »

 

Note aux rédacteurs :

1. Selon Global Financial Integrity, le continent africain a perdu au moins 44 milliards d’euros en 2010 à cause de flux financiers illicites, soit le double du budget de la santé pour l’Afrique subsaharienne la même année et plus que ce que le continent reçoit en aide au développement.
2. ONE est une organisation mondiale de plaidoyer et de campagne, cofondée par Bono, et inspirée par les actions de Mandela, qui lutte contre l’extrême pauvreté, essentiellement en Afrique. ONE est soutenue par plus de 3,5 millions de personnes à travers la planète et compte plus de 100 000 membres en France. Pour plus d’information: www.one.org/fr

 

Contact : Annabel Hervieu – [email protected]– 06 31 22 89 68