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Journée mondiale de lutte contre le paludisme « L’urgence d’une mobilisation internationale pour éradiquer cette maladie évitable »

Paris, le 24 avril 2013 – La Journée mondiale de lutte contre le paludisme est l’occasion de rappeler les enjeux cruciaux autour de cette maladie évitable et qui pourtant fait encore 655 000 morts par an, dont près de 90% sont des enfants.

La majorité de ces décès pourrait être évitée grâce notamment à des actions simples et peu coûteuses telles que la pulvérisation d’insecticides à l’intérieur des habitations, la distribution de moustiquaires imprégnées, de médicaments antipaludiques et la généralisation du traitement pour les femmes enceintes.

« Depuis 2000, des progrès incroyables ont été accomplis dans la lutte contre cette maladie et la vie de 1,1 millions d’enfants en Afrique a été sauvée. Mais si nous ne maintenons pas les efforts, les gains obtenus seront perdus car le paludisme contre-attaque ! » rappelle Guillaume Grosso, directeur de ONE France.

Cette année est une année cruciale pour ce combat puisque c’est l’année de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Pour rappel le Fonds Mondial est un leader en matière de lutte contre les maladies évitables, responsable de 50% des financements internationaux contre le paludisme. Depuis 2002, il a notamment permis  la distribution de 260 millions doses de traitements contre le paludisme.

Avant la fin de l’année 2013, tous les donateurs du Fonds mondial – Etats et acteurs privés – vont se réunir pour décider des budgets alloués à la lutte contre ces maladies pour les trois prochaines années.

Guillaume Grosso, directeur de ONE France s’insurge: « Il est inconcevable qu’on laisse plus de 655 000 personnes par an mourir d’une maladie qu’on sait traiter et prévenir. Tout le monde connait le paludisme mais personne n’en parle. Aujourd’hui toutes les initiatives artistiques, scientifiques et citoyennes sont cruciales pour demander aux dirigeants internationaux de se mobiliser sur le sujet. On peut voir la fin de cette maladie sans que cela nécessite un effort financier démesuré, alors quelle excuse peut justifier l’inaction ? »

Notes aux rédactions :

Quelques repères concernant le paludisme:

  • Le paludisme est une maladie qui peut être prévenue et soignée. Elle se transmet par les moustiques et les enfants de moins de cinq ans en sont les principales victimes en Afrique.
  • Environ 90% des morts dues au paludisme se produisent en Afrique.
  • Entre 2000 et  2010 les cas mortels ont été réduits de 33% en Afrique.
  • Depuis 2002, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a distribué plus de 270 millions de moustiquaires imbibées d’insecticide pour la prévention du paludisme.
  • Après une augmentation du soutien entre 2004 et 2009, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a vu ses financements stagner entre 2010 et 2012, ce qui pourrait mettre en danger les progrès enregistrés contre l’une des maladies les plus infectieuses au monde.

Sources : OMS – World Malaria Report 2012, Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

 

  • ONE participe à la promotion du nouveau film de Richard Curtis « Mary et Martha », prochainement diffusé sur TF1 et qui a pour objectif de sensibiliser un maximum de personnes à cette cause. Ce film, inspiré d’une histoire vraie, raconte l’histoire de Mary (Hilary Swank) et Martha (Brenda Blethyn) dont les fils sont morts de malaria. L’Américaine Mary perd son jeune fils lors d’un voyage touristique à travers l’Afrique. Le fils de Martha, l’Anglaise, a contracté la maladie alors qu’il travaillait comme volontaire au Mozambique. Le destin réunit les deux femmes. Ensemble, elles vont se lancer dans la lutte contre cette maladie.
  • ONE est une organisation non-gouvernementale de campagne et de plaidoyer comptant plus de 3 millions de membres à travers le monde et près de 90 000 membres en France engagés dans la lutte contre l’extrême pauvreté et les maladies évitables, particulièrement en Afrique.

 

CONTACT : Annabel Hervieu : 01 40 64 17 02 / 06 31 22 89 68 ou [email protected]