La convergence des crises réduit l’espérance de vie à l’échelle mondiale

Au lendemain de la pandémie de COVID-19, l’espérance de vie mondiale a reculé pour la première fois depuis les années 1950. Cette tendance risque d’être aggravée par une crise alimentaire mondiale et le réchauffement climatique.

En effet, selon une étude menée par l’Université de Californie, l’espérance de vie à l’échelle internationale a diminué de 1,64 an en raison de la pandémie de COVID-19 entre 2019 et 2021.

À titre d’exemple, l’espérance de vie aux États-Unis est passée de 78,85 ans en 2019 à 76,44 ans en 2021, soit une perte nette de 2,41 ans. Au sein d’un groupe de 21 pays développés, l’espérance de vie a baissé de 0,58 an entre 2019 et 2020. L’Espagne, la Belgique et l’Italie ont subi un déclin de plus d’un an, en raison de la hausse de la mortalité liée à la pandémie de COVID-19.

Au cours du siècle dernier, les crises telles que les guerres, les pandémies, les famines et les génocides ont eu un impact sur l’espérance de vie, mais elle était en constante augmentation depuis 1800 à l’échelle internationale. La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont inversé cette tendance au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Japon, tandis que l’épidémie de sida a entravé les progrès réalisés en Afrique du Sud dans les années 1990. Toutefois, c’est la première fois que l’espérance de vie diminue à l’échelle internationale depuis que les Nations unies ont commencé à recueillir ces données en 1950.

Comment en sommes-nous arrivés là et comment inverser la tendance ? Découvez notre rapport pour en savoir plus.

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