Depuis le lancement du programme ONE Youth Ambassadors en mars dernier, nos 50 jeunes bénévoles mènent campagne sans relâche pour lutter contre l’extrême pauvreté. Rencontres avec des élus politiques, événements de sensibilisation, interviews dans les médias, tous les moyens sont bons pour sensibiliser et convaincre. Retour sur un début d’année bien chargé !
Par Gloria Sodore, jeune ambassadrice de ONE :
« Si on arrivait à mettre toutes les personnes atteintes du VIH sous traitement antirétroviral, on mettrait fin à l’épidémie ! » : c’est la première phrase que j’ai eu envie de retenir de la soirée organisée par les Jeunes Ambassadeurs ce mercredi 27 avril à Paris, autour du thème du VIH/SIDA, plus particulièrement dans les pays en développement. Elle a été prononcée par Hélène Roger, Directrice des programmes internationaux chez Sidaction, venue exprès pour l’occasion nous parler de ces problématiques autour d’une bière (avec modération), dans l’ambiance chaleureuse et (presque) intimiste d’un café parisien. Sans doute mon côté optimiste – vous savez, cet irrépressible sentiment d’espoir que l’on retrouve constamment chez ONE -, mais c’est un message que j’ai eu envie de retenir.
Car oui, chaque année, des milliers de personnes meurent à cause du VIH. Les pays les plus pauvres, et particulièrement l’Afrique subsaharienne, sont les plus touchés par l’épidémie, et les femmes en sont les première victimes. Et encore, ça, on le sait quand ces personnes ont la possibilité d’être dépistées. Il est estimé que 36,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, et la moitié sont porteuses du virus sans le savoir. Et globalement, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont deux fois plus susceptibles d’être exposées au risque d’infection par le VIH que les hommes du même âge…
Mais comme le dirait Mme Roger, « les chiffres, vous les trouvez facilement sur internet ». Ce soir-là, ce n’était pas un exposé culpabilisateur mais une véritable discussion autour des problèmes, certes, mais aussi des solutions que l’on peut apporter pour endiguer cette épidémie, qui s’est établie entre notre spécialiste, Mme Roger, les jeunes ambassadeurs de ONE, et une quinzaine de curieux – qui n’ont pas été les derniers à poser des question !
Importance de l’action du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, appréhension des contextes culturels, diversité des approches pour combattre l’épidémie… autant de sujets qui ont été abordés pour mieux comprendre cette problématique, qui est plus compliquée qu’elle n’en a l’air. Et pour compléter mon affirmation introductive, ce n’est pas une lubie aujourd’hui de penser que OUI on peut être la génération qui verra la fin du sida. Mais seulement si nous ne relâchons pas les efforts. Et des solutions existent.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a permis à 3,1 millions de femmes d’avoir accès au traitement pour prévenir la transmission du VIH à leurs bébés. Au total, le Fonds mondial a sauvé plus de 17 millions de vies depuis sa création en 2002. N’est-ce pas agréable de voir les choses sous cet angle ?
Quelques photos, quelques cadeaux (on n’allait pas faire de la sensibilisation sur le sida sans offrir de préservatifs, tout de même… !), et un dernier verre, et voilà que s’achevait déjà cette soirée sous le signe de l’apprentissage et de la bonne humeur (car oui, nous on aime parler de sujets sérieux, mais toujours avec le sourire !). »
Vous aussi, vous pouvez participer à la lutte contre le sida en signant la pétition pour soutenir le Fonds mondial : https://act.one.org/sign/fondsmondial/
Dans les autres régions aussi, la lutte contre l’extrême pauvreté et les maladies évitables bat son plein. A Bordeaux par exemple, notre jeune ambassadeur Paul a organisé une rencontre avec Blair Connor, célèbre rugbyman australien, pour « plaquer la pauvreté sexiste ». Au Havre et à Grenoble, les jeunes bénévoles ont sensibilisé les étudiants de Sciences Po et de l’EM Grenoble aux combats de ONE et les ont incité à signer notre lettre ouverte La Pauvreté est Sexiste. Et dans toutes les régions, les jeunes ambassadeurs ont d’ores et déjà rencontré de nombreux élus politiques locaux et parlementaires.
Dans les médias aussi, les jeunes ambassadeurs portent les combats de ONE !
Juliette, Florence, Florian et Marie dans Les Antennes
Siffrein dans La Nouvelle République
Estelle et Joséphine dans La Croix du Nord
Anbdou dans La Nouvelle République
Ariane dans Le Courrier Picard
Un début très prometteur pour ces jeunes qui nous impressionnent par leur détermination et leur implication.
Suivez-les sur Twitter avec le hashtag #ONEYouth2016 !