En 2003, les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine s’engageaient à dédier 10% de leur budget national à l’agriculture, dans le cadre de la Déclaration de Maputo.
Le 20 janvier 2014, à Addis-Abeba, en Ethiopie, nous avons lancé la campagne « Do Agric. L’agriculture, ça paye » soutenue par la star internationale du ballon rond, le footballeur ivoirien, Yaya Touré.
Cette campagne visait à faire pression sur les gouvernements africains pour que, dix ans après Maputo, ils réaffirment leurs engagements pour le développement de l’agriculture. Nous leur demandions ainsi de s’engager une nouvelle fois à investir dans l’agriculture en soutenant les exploitations familiales lors du sommet de chefs d’Etat de l’Union africaine de juin 2014 à Malabo, en Guinée Equatoriale.
Durant cette campagne, ce sont plus de deux millions d’Africains qui nous ont rejoints en signant la pétition « Do Agric ». C’est la plus grande mobilisation citoyenne dans l’histoire de ONE, merci à toutes les personnes qui l’ont signée !
Forts de ce chiffre historique, nous avons remis la pétition, accompagnée de recommandations politiques, à quatre chefs d’Etat, Dr Thomas Yayi Boni du Bénin, John Mahama du Ghana, Mahamadou Issoufou du Niger et Jakaya Kikwete de la Tanzanie, deux Premiers ministres, un vice-président et six ministres en charge de l’agriculture dans 10 pays différents.
Encore mieux, les présidents béninois, nigérien et tanzanien ont portés notre message à leurs pairs lors du sommet de Malabo. C’est ainsi que les chefs d’Etat se sont, non seulement, réengagées à investir 10% de leur budget national au développement de l’agriculture, mais aussi à doubler la productivité, éradiquer la faim d’ici à 2024, et accroitre la participation des jeunes, entre autres.
C’est une importante victoire pour les millions de personnes qui dépendent de ce secteur. Et, chez ONE, nous savons que de tels résultats n’auraient pas été possibles sans la mobilisation de nos membres, merci !
Nous savons aussi que nous devons rester mobilisés si nous voulons que les paroles se transforment en actes. Nous devons tenir nos gouvernements responsables en continuant à montrer que « Do Agric. L’agriculture, ça paye ! »