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Nos jeunes Ambassadeur·rice·s partagent leurs espoirs pour les générations futures 

ONE

Préparer les générations futures et investir dès maintenant dans leur avenir est essentiel pour créer un avenir meilleur pour toutes et tous, quel que soit leur âge, partout dans le monde. 

C’est précisément ce que fait la Journée mondiale de l’enfance en promouvant les droits de l’enfant. Depuis 1954, le 20 novembre, le monde se rassemble chaque année “afin de promouvoir le respect et les droits des enfants”. La journée vise à garantir que les enfants du monde entier disposent des outils et des opportunités nécessaires à la création d’un avenir meilleur.

Chez ONE, nous pensons qu’il est indispensable que les enfants du monde entier en aient les moyens et puissent mener une vie remplie d’opportunités. C’est pourquoi, pour marquer la Journée mondiale de l’enfance, nous avons demandé à nos jeunes Ambassadeurs et Ambassadrices de nous expliquer ce que cette journée signifie pour eux et ce qu’ils espèrent voir pour les générations futures.

Océane, 23 ans

« La Journée mondiale de l’enfance sert à nous rappeler que les enfants sont l’avenir de notre monde et que le respect de leurs droits est essentiel pour assurer les bases d’un monde plus équitable.

Le droit à l’éducation semble évident dans les pays occidentaux mais il ne l’est pas dans de nombreux pays. Le contexte sanitaire a d’ailleurs renforcé les inégalités et a privé de nombreux enfants de l’accès aux écoles et aux enseignements. Le droit à l’éducation est l’un des piliers d’un monde plus juste et ce droit ne doit pas être bafoué, quelle que soit la localisation de l’enfant.

De plus, de nombreux enfants vivent dans des situations exécrables, avec des maltraitances et de l’exploitation. Tout cela doit cesser. La protection des enfants est indispensable pour construire un avenir plus égalitaire et plus durable. »

 Chaïma, 17 ans

« J’ai découvert la Journée mondiale de l’enfance lorsque j’étais en troisième lors d’un événement organisé par l’UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Le thème de l’année abordait les questions d’entraide et l’importance de l’éducation et de l’accès aux savoirs critiques.  C’est une thématique qui me tient à cœur depuis lors. Je suis encore engagée à l’UNICEF et cette année j’ai pu retrouver ce même esprit chez ONE. Cette notion selon laquelle le changement sera global, intersectionnel, ou ne sera pas. Ce changement passe par la nécessité d’apporter à tous les enfants du monde les clés pour être des vecteurs de changement. Et avant d’éradiquer cette ignorance qui pèse sur les esprits des plus jeunes, il est nécessaire avant tout de se pencher sur les problématiques clés : la lutte contre l’extrême pauvreté et pour l’accès à l’éducation. Lorsque je pense à la Journée mondiale de l’enfance, je pense à tous ceux à qui on pourrait permettre d’avoir un avenir meilleur afin de devenir des hommes et des femmes éclairé·e·s. »

David, 22 ans

« La Journée mondiale de l’enfance, c’est l’occasion de se rappeler que de nombreux enfants n’ont pas la chance que l’on a, que j’ai. Que de nombreux enfants dans des zones de conflit ou d’extrême pauvreté se font voler la naïveté de leur enfance par une précarité et un risque permanents. C’est aussi l’occasion de se rappeler que des millions de filles ne peuvent pas aller à l’école chaque jour. Alors, ce que je souhaite par-dessus tout pour les prochaines générations, c’est que, peu importe qui l’on est et d’où l’on vient, chaque enfant qui naisse dans ce monde ait les mêmes chances de réussir et de s’émanciper. »

Sarah, 24 ans

« La Journée mondiale de l’enfance représente pour moi deux occasions :

  1. il s’agit de donner la parole aux enfants et
  2. il s’agit de ne plus établir d’agenda politique sans prendre en compte leurs besoins.

Nous le savons, les enfants dont les besoins sont pris en compte peuvent s’épanouir individuellement et contribuer au changement dans nos sociétés et donc à une certaine prospérité de leur environnement proche. Comment ? En sachant faire preuve d’une grande résilience et en bénéficiant de nombreuses ressources, ils/elles peuvent devenir une source d’inspiration pour transformer le monde. En cette journée de célébration et de rappel, je pense qu’il est nécessaire de garder cette force que les enfants portent en eux/elles et ne pas uniquement percevoir les enfants comme de petites personnes ou de futurs adultes. Leur vision présente du monde et leurs ressources internes telles que la confiance et le leadership se consolident dès aujourd’hui et cela est précieux.

Aujourd’hui, les besoins des enfants sont connus, reconnus comme le témoignent les 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Pourtant, ces besoins ne sont pas encore considérés comme LA priorité pour façonner un monde durable. Je pense par exemple aux mariages d’enfants qui, en plus de la violence qu’ils représentent, ont des conséquences catastrophiques sur le long terme pour la santé et la vie des femmes, des familles et des sociétés dans leur ensemble. (Selon le Fonds des Nations unies pour la population, une fille sur cinq à travers le monde est mariée ou en union avant l’âge de 18 ans. Dans les pays en voie de développement, les statistiques sont plus importantes encore – 40 % des jeunes filles sont mariées avant l’âge de 18 ans et 12 % avant l’âge de 15 ans.)

En version négative : continuer à bafouer les droits des enfants, c’est condamner nos sociétés au spectre de la violence.

En version positive : renforcer les droits et le potentiel des enfants, c’est permettre à nos sociétés de grandir, de prospérer et d’inspirer les générations futures.

À l’avenir, je souhaite que la parole des enfants soit toujours considérée comme légitime et sérieuse car elle est porteuse de sens. »

Tidjiane, 20 ans

« La Journée mondiale de l’enfance est pour moi l’occasion de nous remémorer la nôtre, avec nostalgie, les bons comme les moins bons moments. La persévérance et l’insouciance des premiers pas, jusqu’aux premiers bleus aux genoux. Chaque individu a le droit à une enfance digne, de vivre ces moments, sans en être privé. Il n’est pas normal que de nos jours, d’un pays à un autre, la préoccupation principale d’un enfant puisse être de savoir s’il va manger aujourd’hui. Notre devoir commun est donc de bannir cela, non seulement dès maintenant mais aussi pour les générations à venir. »

 

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