Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a nommé Malala Yousafzai Messagère de la paix lundi 10 avril en vue de promouvoir l’éducation des filles, 4 ans après l’attaque des Talibans subie par la jeune fille dans un bus en 2012.
A 19 ans, Malala est la plus jeune Messagère de la Paix, un honneur décerné par les Nations Unies pour une période initiale de 2 ans.
« Vous n’êtes pas seulement une héroïne, mais une personne engagée et généreuse ». Guterres à Malala
Elle rejoint ainsi les autres Messagers de la paix : Leonardo Dicaprio pour sa lutte contre le changement climatique, l’actrice Charlize Theron pour son travail en faveur de la prévention du VIH/sida et contre les violences faites aux femmes et enfin l’acteur Michael Douglas sur les questions de désarmement.
Plus jeune Prix Nobel de la paix, Malala est aujourd’hui une personnalité publique reconnue sur la scène internationale. Elle s’est notamment rendue dans plusieurs camps de réfugiés au Rwanda et Kenya en juillet dernier en vue d’alerter sur la situation critique que vivent les filles réfugiées du Burundi et de la Somalie.
L’activiste Pakistanaise s’est retrouvée au centre de l’attention lorsqu’elle fut victime d’une tentative d’assassinat par les Talibans en 2012, en rentrant de l’école dans le nord du Pakistan. Elle a été ciblée par les Talibans pour sa campagne en faveur de l’éducation des filles et contre leur régime qui prive des millions de filles de ce droit fondamental.
« Les extrémistes ont tout essayé pour m’arrêter, ils sont allés jusqu’à vouloir me tuer, mais ils ont échoué. Désormais, j’ai une nouvelle vie, j’ai une seconde vie et elle est dédiée à l’éducation ».
Elle vit désormais au Royaume Uni. Une fois qu’elle aura terminé le lycée, elle aimerait étudier la philosophie, les sciences politiques et l’économie à l’université.
Si tout comme Malala,, vous souhaitez soutenir l’accès à l’éducation pour toutes les filles à travers le monde, rejoignez notre campagne #GirlsCount !
Ce billet a été initialement publié sur le site de la Thomson Reuters Foundation