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Les 3 plus grandes idées reçues sur la pauvreté – Et leurs contre-arguments !

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Si vous avez déjà regardé ou écouté un débat sur l’extrême pauvreté dans les médias, discuté de ce sujet avec vos amis ou votre famille, vous avez certainement entendu au moins une fois un de ces préjugés. Et vous avez peut-être aussi essayé de trouver des contre-arguments mais il vous manquait des faits ou des chiffres clés.

Alors vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans la lettre annuelle de Bill & Melinda Gates, dont voici un bref résumé.

1. Les pays pauvres sont condamnés à rester pauvres

Comme l’explique Bill Gates, si on regarde dans le passé, des dizaines de pays qui étaient pauvres il y a encore des dizaines d’années ne le sont plus aujourd’hui. De plus l’extrême pauvreté a déjà été réduite de moitié en une vingtaine d’années.

Cependant, comme il le rappelle, « il reste toutefois plus d’un milliard de personnes vivant dans des conditions de pauvreté extrême. Il n’y a donc pas de quoi se réjouir. Mais il serait juste d’affirmer que le monde a tellement changé que les termes ‟pays en développement” et ‟pays développés” n’ont plus raison d’être. »

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2. L’aide étrangère est une grosse perte d’argent

« Ce mythe selon lequel l’aide ne sert à rien me tracasse. Cela donne aux dirigeants politiques une excuse pour essayer d’en réduire les montants —ce qui signifierait moins de vies sauvées et plus de temps avant que les pays n’arrivent à l’autosuffisance. »

Sur cette idée reçue, Bill Gates répond en détails aux questions fréquemment posées sur la corruption, l’efficacité de l’aide et le coût de cette aide pour les pays donateurs et rappelle les effets à long terme de l’aide.

« N’oubliez pas que des enfants en bonne santé ne se contentent pas de survivre. Ils vont à l’école, puis commencent à travailler, et petit à petit contribuent à rendre leur pays autosuffisant. Voilà pourquoi je dis que l’aide est vraiment une bonne affaire. »

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3. Sauver des vies provoque la surpopulation

Cette idée reçue ne résiste pas longtemps aux faits. Par exemple, cette lettre nous présente le cas de la Thaïlande. Aux alentours de 1960, les taux de mortalité infantile ont commencé à diminuer. Puis vers 1970, après les investissements de l’État dans un programme vigoureux de planification familiale, les taux de natalité ont commencé à baisser. En l’espace d’à peine vingt ans, les Thaïlandaises sont passées d’une moyenne de six enfants à une moyenne de deux. De nos jours, le taux de mortalité infantile de la Thaïlande est pratiquement aussi faible que celui des États-Unis, et les Thaïlandaises ont en moyenne 1,6 enfant. Lorsque les enfants survivent en grand nombre, les parents décident d’avoir des familles moins nombreuses.

Et Melinda Gates de conclure : « Sauver des vies ne provoque pas la surpopulation. C’est même tout le contraire. La création de sociétés où la population jouit de soins de santé de base, d’une prospérité relative, d’une égalité fondamentale et d’un accès à la contraception est la seule manière d’assurer un avenir durable. C’est en donnant aux gens la liberté et le pouvoir de construire un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour leur famille que nous construirons un avenir meilleur pour tous. »

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Si comme nous, cette lettre vous inspire et vous apporte des arguments infaillibles contre les idées reçues sur l’extrême pauvreté, retrouvez-les en détails ici et utilisez-les encore et encore.

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