Le sommet du G7 est un forum annuel réunissant les dirigeants de sept pays développés – les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Japon, et l’Italie – mais aussi l’Union européenne, donnant lieu à des décisions stratégiques communes sur les grands défis planétaires.
Cette année, il aura lieu à Charlevoix au Canada les 8 et 9 juin, sous la présidence du Premier Ministre Justin Trudeau, et représente une opportunité sans précédent pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes. Le Canada a en effet annoncé qu’il placerait ce combat au cœur de l’agenda du G7 2018. C’est à ce titre que pour la première fois, un Comité consultatif sur l’égalité des sexes a été mis en place.
Si les discours s’accompagnent d’actions concrètes et d’engagements financiers ambitieux, l’impact pourrait être énorme et durable. C’est pourquoi ONE invite le Canada à lancer une nouvelle initiative qui permettrait l’émancipation de plus de 100 millions de femmes dans le monde.
Ce combat est vital. La pauvreté est sexiste. Les femmes et les filles vivant dans les pays les plus pauvres font face à de nombreux obstacles qui les empêchent de s’émanciper, notamment sur le plan économique, alors même que cela bénéficierait aux générations futures et à leur communauté toute entière: si toutes les femmes pouvaient travailler, gagner leur vie, et investir dans l’avenir, elles seraient en effet en mesure d’investir plus dans la santé, et l’éducation de leurs enfants. Si les inégalités de genre étaient éradiquées, cela permettrait de générer 28 000 milliards de dollars d’ici à 2025. Malgré tout cela, les inégalités persistent, et le problème reste négligé.
Il est donc temps pour les dirigeants mondiaux de mettre l’émancipation des femmes et des filles au cœur de leurs priorités, et de lancer pour cela une initiative ambitieuse. Pour avoir un impact réel, elle devrait prendre la forme d’un partenariat réunissant les bailleurs de fonds, le secteur privé, la société civile et les gouvernements des pays en développement qui prendraient des engagements financiers et politiques forts, et adhèreraient à un système de redevabilité mutuelle pour obtenir des résultats. L’accent pourrait être mis sur les investissements dont l’effet positif sur l’émancipation économique des femmes est avéré, tel que l’accès aux services financiers et à une éducation de qualité.
A vous d’agir !
Ces idées ne peuvent être concrétisées qu’avec des engagement politiques et financiers à la hauteur de leurs ambitions. Agissons pour que les décisions du Premier ministre Justin Trudeau et de ses pairs permettent à 100 millions de femmes à travers le monde de choisir leur destin. Signez notre pétition et faites entendre votre voix au sommet du G7.