Ces 14 statistiques mettent en lumière la vitesse à laquelle le virus se propage, ses effets sur la vie quotidienne des citoyens et les ressources nécessaires pour le stopper. Mobilisez-vous à nos côtés et appelez les dirigeants mondiaux à agir dès maintenant en signant notre pétition.
1. 85% des ménages au Liberia mangent de moins en moins chaque jour à cause de l’épidémie.
2. Si l’épidémie n’est pas contenue rapidement, le PIB du Liberia aura baissé de 12% d’ici à la fin de l’année 2015.
Pour mettre les choses en perspective, le PIB du pays s’élevait à 1,951 milliard en 2013. Le district de Columbia aux Etats-Unis a un PIB de 105,47 milliards, à savoir 54 fois supérieur à celui du Liberia.
3. Ebola met en danger les ressources de santé dans les pays touchés. Aujourd’hui, 1 femme sur 7, habitant dans ces zones, pourrait mourir durant la grossesse ou l’accouchement.
A titre de comparaison, 650 femmes perdent la vie durant la grossesse ou l’accouchement aux Etats-Unis chaque année.
4. Le nombre de cas d’Ebola en Sierra Leone est en constante augmentation. Selon les chiffres officiels, on a recensé plus de cas chaque semaine fin octobre et début novembre qu’en août et septembre.
5. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a également déclaré que les prix de la nourriture ont déjà augmenté de 24% dans les trois pays touchés à savoir la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia.
6. Ebola a également un impact sur les grands événements à travers l’Afrique mais aussi dans le monde entier. Le Maroc n’accueillera pas la Coupe d’Afrique des Nations en 2015 à cause de préoccupations trop importantes face à l’épidémie.
Et ce, malgré le fait que le Maroc soit situé à près de 2 500 kilomètres du centre de l’épidémie en Afrique de l’Ouest.
7. A ce jour, on recense plus de 15 000 cas d’Ebola en Guinée, Sierra Leone et Liberia pour 5 400 décès.
On compte 8 142 cas en laboratoire, le taux de mortalité s’établissant ainsi à plus de 60,79%. A titre de comparaison, la grippe espagnole de 1918 a entraîné la mort de près de 50 millions de personnes. Cependant, seulement 2,5% des personnes infectées sont décédées.
8. C’est l’épidémie la plus mortelle depuis l’apparition du virus en 1976.
9. 70% des patients doivent être mis en isolation pour éviter la propagation de l’épidémie.
10. 20% des nouvelles infections se déclarent lors des enterrements des patients décédés à cause de l’épidémie, effectués par leur famille et leurs amis.
C’est la raison pour laquelle il est primordial que les équipes chargées de ces enterrements soient protégées pour éviter la propagation de l’épidémie.
11. On estime que près de 4 000 enfants sont aujourd’hui orphelins à cause de l’épidémie d’Ebola.
12. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 4 461 lits sont nécessaires dans les centres de traitement à travers l’Afrique de l’Ouest.
Actuellement, seulement 26% de lits sont opérationnels
13. Plus l’épidémie d’Ebola se propage, plus il y a de chances que les progrès accomplis dans les trois pays touchés soient compromis. Des experts se préparent à d’autres épidémies mortelles, dont notamment la rougeole et le paludisme.
En 2012, le paludisme a tué près de 627 000 personnes – soit 125 plus qu’Ebola. La vaccination systématique est passée de 97% à 27% au Liberia.
14. Plus nous attendrons, plus le nombre de cas augmentera quotidiennement.
La communauté internationale a déjà engagé un premier travail mais nous ne serons satisfaits que lorsque l’épidémie sera totalement éradiquée.
Nous devons travailler ensemble pour stopper l’épidémie. Où que vous soyez, signez notre pétition appelant les dirigeants mondiaux à prendre et respecter des engagements ambitieux pour combattre l’Ebola.