Question du jour : Comment le Canada se compare-t-il aux autres pays riches en matière d’aide étrangère ?

Question du jour : Comment le Canada se compare-t-il aux autres pays riches en matière d’aide étrangère ?

Cette innovation canadienne sauve des vies partout dans le monde.

Il y a 50 ans, le premier ministre Lester B. Pearson créait l’objectif global de « juste part » pour l’aide étrangère.

Ce chiffre correspond à 0,7 % du revenu national brut d’un pays. Oui, moins d’un pour cent. On peut également avancer que les pays qui atteignent cet objectif dépensent pour leur propre compte 99,3 % de leur richesse nationale.

Alors, combien pensez-vous que le Canada consacre en aide internationale en ce moment ? Faisons-nous notre juste part ?

Quelle est, à votre avis, notre contribution par rapport aux autres pays riches au fil du temps ?

Faites votre supposition sur le tableau suivant :

Est-ce que les données ci-dessous vous surprennent?

En tant que Canadiens, nous sommes fiers de notre rôle de leader dans le monde. Nous voyons le Canada comme un pays unique de maintien de la paix qui aide les pays en crise. Nous estimons que le Canada devrait faire sa juste part pour rendre le monde meilleur.

Cependant, les chiffres ne confirment pas cela.

Depuis les années 1990, alors que d’autres pays riches sont devenus plus généreux que le Canada et ont fait leur juste part, nous avons accusé du retard. Notre économie a maintenu sa croissance, contrairement à notre générosité. Nous persistons à penser que nous faisons plus que notre part, mais pour chaque tranche de 100 $ que nous générons, notre aide étrangère ne s’élève qu’à 28 cents.

Le Canada se situe sous la moyenne.

Beaucoup de gens savent déjà que des pays comme la Suède, la Norvège et les Pays-Bas sont plus à même d’atteindre l’objectif de la juste part. Mais d’autres pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France sont tous beaucoup plus généreux que le Canada.

À l’instant, nous dépensons 99,72 % de notre revenu pour notre propre compte — pour les « problèmes d’ici, de chez nous ». Si nous faisions notre juste part et atteignions l’objectif de 0,7 %, nous consacrerions quand même 99,3 % de notre revenu ici, au pays. Cela semble très raisonnable !

Si les statistiques de ce blogue vous surprennent, vous n’êtes pas seul! Un sondage récent a révélé que 81% des Canadiens sont d’accord que le Canada devrait faire sa juste part pour aider les pays en développement. Par contre, seulement 21% sont au courant que le Canada accuse un retard à l’aide qu’il apporte aux pays en développement.

Alors, souhaitez-vous que le Canada fasse sa juste part ?

Partagez ce tableau avec vos amis ! Voyez s’ils savent si le Canada en fait suffisamment.

Vous voulez en savoir plus ? Continuez à lire !

Combien les pays riches comme le Canada devraient-ils dépenser pour aider les pays les plus pauvres du monde ?

La question est délicate. Beaucoup de gens diront que la charité commence chez soi, que la pauvreté existe ici au Canada et que c’est sur elle que nous devrions d’abord centrer nos efforts.

C’est vrai, mais beaucoup des problèmes du monde ne connaissent pas de frontières. Des investissements judicieux dans l’aide étrangère peuvent vraiment faire une différence pour l’avenir du Canada.

Des initiatives internationales très performantes, comme le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (qui a permis de sauver 27 millions de vies depuis 2002) ou Gavi — l’Alliance du Vaccin (qui a permis la vaccination de 760 millions d’enfants dans les pays les plus pauvres), reposent sur le soutien de pays donateurs comme le Canada.

Préparer sa fillette de 5 ans à commencer l’école, en sachant qu’elle aura les bases nécessaires pour réussir et devenir ce qu’elle entend être dans la vie, est une chose que les parents peuvent tenir pour acquise au Canada. Mais ailleurs dans le monde, plus de 130 millions de filles d’âge scolaire primaire et secondaire n’ont toujours pas accès à l’école.

C’est quoi l’aide étrangère ?

L’aide étrangère, ou aide publique au développement (APD), est un soutien financier accordé par des pays donateurs comme le Canada pour promouvoir le développement économique et le bien-être des pays en développement. Parfois, cela signifie que le Canada appuie des organisations non gouvernementales humanitaires qui travaillent dans des pays où une catastrophe ou une guerre a frappé, comme la Croix-Rouge ou Care. D’autres fois, cela passe par des organisations multilatérales comme le Fonds mondial, Gavi, l’ONU ou la Banque mondiale pour aider à fournir des services essentiels comme la santé ou l’éducation dans des pays où trop de gens n’y ont toujours pas accès.

À travers le monde, les Canadiens appuient des projets qui transforment et sauvent des vies grâce à leur contribution par le biais du budget de l’aide étrangère.

Alors, combien devrions-nous donner ? Il s’avère qu’il y a 50 ans ce mois-ci, en 1969, le premier ministre du Canada, Lester B. Pearson, recommandait que l’APD totale du pays corresponde à 0,7 % de son revenu national brut — la valeur statistique représentant toute son économie nationale. Il s’agit de la définition acceptée de la « juste part » de l’aide étrangère d’un pays.

L’ONU a approuvé cet objectif de juste part dans l’une de ses résolutions l’année suivante. Depuis lors, cet objectif est devenu la référence mondiale pour mesurer dans quelle proportion les pays respectent leur engagement de juste part.

Cela dit, le Canada n’a jamais atteint l’objectif fixé par son propre premier ministre.

En fait, au cours des dernières années, nous nous en sommes éloignés et, en 2018, nous n’avons consacré que 0,28 % de notre RNB à l’APD.

Les quatre derniers premiers ministres (Trudeau, Harper, Martin et Chrétien) ont peiné à atteindre même la moitié de la juste part du Canada.

Le plus haut pourcentage que nous ayons jamais donné en tant que pays a été de 0,54 %, en 1975.

Le Royaume-Uni a atteint l’objectif de 0,7 % et l’a même adopté en tant que loi, appuyée par tous les partis et maintenue lors du dernier examen des dépenses gouvernementales.

La France consacre 0,43 % de ses dépenses à l’aide étrangère et s’est engagée à en consacrer 0,55 % d’ici 2022, soit deux fois plus que le Canada.

L’effort moyen des 35 pays riches qui fournissent des données à l’OCDE est de 0,38 %.

Estimez-vous que le Canada devrait faire davantage pour l’aide internationale ?

Passez à l’action!

Faites entendre votre voix en envoyant un tweet aux dirigeants politiques du Canada. Dites-leur que vous pensez que le Canada devrait faire sa juste part.

ENVOYEZ UN TWEET À @JUSTINTRUDEAU

Wow! J’ai toujours cru que le Canada faisait sa juste part pour l’aide étrangère. Savez-vous où se situe le pays par rapport aux autres ? Faites votre supposition: https://www.one.org/canada/fr/blog/question-du-jour-comment-le-canada-se-compare-t-il @JustinTrudeau @parti_liberal je tiens à ce que le Canada fasse sa juste part. #cdnaid #cdnpoli

ENVOYEZ UN TWEET À @ANDREWSCHEER

Wow! J’ai toujours cru que le Canada faisait sa juste part pour l’aide étrangère. Savez-vous où se situe le pays par rapport aux autres ? Faites votre supposition: https://www.one.org/canada/fr/blog/question-du-jour-comment-le-canada-se-compare-t-il @AndrewScheer @PCC_HQ je tiens à ce que le Canada fasse sa juste part. #cdnaid #cdnpoli

ENVOYEZ UN À TWEET @ELIZABETHMAY

Wow! J’ai toujours cru que le Canada faisait sa juste part pour l’aide étrangère. Savez-vous où se situe le pays par rapport aux autres ? Faites votre supposition: https://www.one.org/canada/fr/blog/question-du-jour-comment-le-canada-se-compare-t-il @ElizabethMay @LesVertsCanada je tiens à ce que le Canada fasse sa juste part. #cdnaid #cdnpoli

ENVOYEZ UN TWEET À @THEJAGMEETSINGH

Wow! J’ai toujours cru que le Canada faisait sa juste part pour l’aide étrangère. Savez-vous où se situe le pays par rapport aux autres ? Faites votre supposition: https://www.one.org/canada/fr/blog/question-du-jour-comment-le-canada-se-compare-t-il @theJagmeetSingh @NPD_QG je tiens à ce que le Canada fasse sa juste part. #cdnaid #cdnpoli

Vous pouvez également envoyer une carte postale au premier ministre, en lui précisant « Je me soucie » de mettre fin à la pauvreté mondiale. Cela ne vous prendra que quelques secondes !

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